Le salon Futur en Seine a mis en avant cette année les nouvelles technologies liées aux intelligences artificielles. Des machines qui pensent et qui apprennent, pour aider à mieux vivre, en particulier dans le domaine du service à la personne.

Au delà des gadgets connectés, ce qui frappe les visiteurs de Futur en Seine, ce sont d’abord les applications pratiques, comme Auxivia, un verre d’eau connecté pour aider les personnels soignants à contrôler l’hydratation des personnes âgées. Pour Jean-Christophe, c’est une avancée au service de l’humain :  » C’est une tâche que font les aides-soignants dans les maisons de retraite, ils doivent noter, vérifier si les patients ont consommé assez d’eau… Qu’un système automatisé s’en charge, ça leur dégage du temps pour plus de relations humaines. »

Le service à la personne reste donc un domaine d’avenir, y compris pour les nouvelles technologies. Chez Wefight, Pierre Nektouche a développé une application douée d’une intelligence artificielle capable de répondre aux questions des malades du cancer. « Le patient peut signaler qu’il a des nausées, l’application sait quel traitement il prend donc on va pouvoir lui donner les informations adaptées pour réduire ces nausées. Et la gêne sera intégrée à un carnet de bord qui peut être transmis à son médecin. »

L’intelligence artificielle fait moins peur
« C’est notre 8e édition et je vois bien comme le rapport du public aux innovations change » constate Camille Pène, la directrice de Futur en Seine. « Après il y a quand même des méfiances. Le grand public est alerté sur les danger de l’utilisation de nos données personnelles, ou autour des intelligences artificielles. Le rôle de Futur en Seine, c’est justement de soulever ces enjeux politiques, sociétaux, que pose l’innovation technologique. »

Pin It on Pinterest

Share This